Les Vignerons
du Quercy

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Christophe


Comme Gyslain et Patrick, Christophe est le fils d'un des membres fondateurs de la cave. Il produit aujourd'hui plusieurs cépages sur une dizaine d'hectares.


D'où vient ton envie d'être dans la coopérative ?
Mon père est un des membres fondateurs de la cave et il a été président pendant un certain temps avant de passer la main à Gyslain. Il a pris sa retraite en 2006 et je suis entré au Conseil d’Administration en même temps. Je suis dans l’exploitation familiale depuis que j’ai 19 ans. L’agriculture, la viticulture ça me plaisait à l’époque et ça me plait toujours. J’aime les deux et la motivation de création de la cave a été la préservation de la viticulture. La coopérative a pas mal changé, au début il n’y avait pas de boutique et on faisait surtout du vrac.

Quels sont les cépages que tu produis ?
J’ai du Cabernet Franc, du Malbec, du Tannat, du Merlot, du Gamay, du Sauvignon Blanc, du Gros Manseng, du Viognier et du Muscat. On a aussi un projet de plantation pour 2024 de 3,7 hectares, ce sera peut-être du blanc.

Il y a un cépage plus difficile que les autres à travailler ?
Oui, le Sauvignon Blanc, il est plus compliqué et plus sensible, il y a plus de mortalité

Quel âge ont les vignes a peu près ?
Les dernières datent de l’automne 2018 et elles ont commencé à produire, ce sont des parcelles de Viognier, Gros Manseng et de Muscat. Les plus vieilles datent de 1985, la date de création de la cave. On a tout restructuré petit à petit, avec des nouvelles plantation chaque année.


Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier de polyculteur ? Et quelles autres cultures est-ce que tu produis ?
Ce qui est intéressant c’est la polyculture : il n’y a pas de temps mort, là on taille, puis ensuite viendra le moment de planter les melons… il y a toujours quelque chose à faire.
On fait de la prune de table, melon, ail, maïs semence, céréales, cerises et abricots. Polyculture est vraiment le maître-mot !

Est-ce que tu as un vin préféré de la cave ?
Le Mas Rouge et le Mas Blanc. Le Blanc à l’apéro, sinon on peut le boire avec tout. Le Rouge avec une bonne viande ou du gibier.




Est-ce que tu as une anecdote sur la vigne, la cave ou quelque chose qui t’a marqué ?
Ce qui marque le plus, c’est le gel comme en 1991. C’était le plus dur, quasiment 100% de gel, et puis c’est reparti un peu. La grêle aussi, les aléas climatiques c’est la plus grosse crainte.
A côté il y a aussi les très bons millésimes : 2012, 2015, 2016 et 2019. Ce qui marque aussi de l’année 2012, c’est la première cuvée du Mas Rouge et Rosé. Le Blanc, c’était l’année suivante, en 2013.
Ça marque, car ces cuvées viennent 100% d’ici, de nos parcelles.


Pour conclure, es-tu confiant pour l'avenir de la cave ?
Oui tout à fait. Les goûts évoluent, de part les nouvelles générations. Le rosé a pris une grande ampleur et je pense que le blanc va suivre aussi. On va surement devoir faire des rouges plus légers. Aujourd’hui il faut s’adapter et je pense qu’on le fait. Je suis confiant aussi que des jeunes reprennent. Les 25/40 ans c’est une grosse partie de la clientèle mais aussi des personnes qui s’intéressent et entreprennent dans le vin, c’est encourageant. Je suis confiant pour l’avenir de la cave, ça va évoluer mais rester qualitatif.

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